Pas un jour ne s’écoule,
Une heure ni un moment...
Tout soudain je m’écroule,
A genoux, gémissant.
Chaque seconde est larme
Chaque rire est regret
(Souffrance de mon âme),
Sans ton souffle muet.
Oh ma soeur, ma Kitou,
Si parfois il me semble
Atteindre enfin le bout
Du tunnel, mon âme (...) >suite
Je porte le chagrin de ton absence
Comme vêtement trop lourd
Bure triste, des vocations subies…
Déjà deux mois, de longues semaines,
Sans te voir, sans plus t’embrasser.
Où es-tu, mon amour, ma Kitou ?
Entends-tu ma plainte :
« Pourquoi m’as-tu abandonnée ? »
Mais que dis-je ?
Ma révolte est (...) >suite
Défilent les jours
Tant pareils à eux-mêmes
Ma sœur, mon amour.
Pénible leçon
Qu’ici-bas la vie sème,
Sans trop de façon :
Il faut composer
Avec ombre et lumière.
Vais-je l’accepter ?
Je te hais la Mort
Et je devrais me taire ?
Mais si je t’ignore
Combien d’êtres chers
Vas-tu encore m’ôter ? (...) >suite
Demain c’est aujourd’hui
Et hier est si présent,
Au quotidien je vis
Sous le joug d’un amant.
Sans pitié, ce bourreau
Qui entretien mon rêve,
Alimente mes sanglots,
Mes regrets, et j’en crève.
Cruel est le chagrin,
Aigue est la souffrance,
Deux alliés inhumains
De la désespérance.
Ma Kitou, (...) >suite
Je ne peux retenir le cri d’amour blessé
Qui monte de mon coeur trop longtemps oppressé.
A vouloir être fort pour soutenir autrui,
On contient sa douleur pour en payer le prix
Tôt ou tard. Soeurette, ma Kitou, mon amour,
Chaque seconde est quête, car mon âme alentour
Cherche ombre de la tienne à (...) >suite
Le chagrin est tel que tous les mots du monde
Ne pourraient trouver nom à la douleur immonde
Qui lacère mon coeur. Tout instant de la vie
Est saison d’hiver depuis que tu es partie.
Je te cherche partout, sans cesse je m’attends
A t’apercevoir, vivante, au moindre tournant.
Mais la cruelle (...) >suite
Kitou, durant l’adieu suprême,
Ces deux blancs papillons
Jamais n’oublierons.
Au rendez vous, ma soeur que j’aime,
Ce héron couleur pluie,
Un jour de même gris.
Merci à toi, l’oiseau cendré,
Au long cou, bec pointu,
Si longtemps attendu.
Un signe encore, nuit agitée,
Demi-songe furtif,
Ton (...) >suite
J’approche de ce kiosque où l’an dernier, ma soeur,
Nous nous étions assises,
En main ces friandises
Glacées.
Je te revois sourire, dos à la morne humeur
De la mer et des vents,
A même le ciment
Sablé.
Aujourd’hui tu n’es plus et, pourtant, si présente,
Et les mouettes rieuses
Qui attendaient (...) >suite
Mon amour, petite soeur,
Comment dire à mon coeur
Privé de ta présence
« Va, continue, avance » ?
Certains jours sont plus noirs
Et semblent s’étirer,
Gris chemins-désespoir
Parsemés de regrets.
Certaines traditions
Voudraient que l’émotion
Ne doive pas trahir
La douleur du partir.
Je ne crois (...) >suite
N’aurais imaginé
Qu’en rejoignant les miens
S’abattrait sans pitié
Cet immense chagrin.
Seule, noyée dans la foule,
Je dois porter ma peine,
Seule perdue dans la houle
Des journées qui s’enchaînent.
Le monde continue
Sa vie, indifférent,
Tandis qu’à travers temps
Ma douleur est aigüe.
Quelle (...) >suite