J’étais royaume paisible
Réputé terre d’accueil,
Et me voici la cible
D’universel orgueil.
Chacun posant ses basques,
S’appropriant les lieux,
S’appropriant les masques,
S’appropriant les dieux,
En soumettant au fouet
Les hommes et les femmes,
Chacun s’est emparé
Des vies, même des âmes... (...) >suite
Mon cœur a sursauté
Á la vue de ces ombres,
Mon corps s’est enroulé
Á la vue de leur nombre,
Mes yeux se sont fermés
Devant leur gris visage.
Ma vue s’est embuée
Devant leur trop jeune âge,
Leur fusil haut dressé,
Tel le sexe des chefs
(Qui leur ont enseigné
Que toute femme est son fief). (...) >suite