Manque
lundi 21 mai 2012 par hanougabel
Le chagrin est tel que tous les mots du monde
Ne pourraient trouver nom à la douleur immonde
Qui lacère mon coeur. Tout instant de la vie
Est saison d’hiver depuis que tu es partie.
Je te cherche partout, sans cesse je m’attends
A t’apercevoir, vivante, au moindre tournant.
Mais la cruelle Dame en noir prive de leur choix
Ceux qu’elle a désignés, involontaires proies.
Ma Kitou, ma soeurette, dans un loyal combat
J’aurais pu affronter ce personnage froid.
Je l’aurais terrassé
Pour toute éternité,
Par mon amour, tant roc,
D’un coup unique d’estoc !
Passent les secondes, les heures, les jours, les semaines,
Mon coeur au ralenti apprivoise sa peine,
Repassant les images du bonheur encore proche,
Gardées jalousement comme secrète pioche.
J’y puise carte courage et force nécessaire
Afin de poursuivre ma vie sur cette terre.
Je ne sais plus comment traduire ton absence,
Nul terme approprié, de ma désespérance,
Ne peut suffisamment en être le reflet
Tant mon âme et mon coeur sont teinté de regrets.
J’espère si ardemment
Qu’un jour viendra le temps
De joyeux lendemains,
Et d’instants plus sereins.
Liliane Gabel (18 juillet 2011)
En guise de post-scriptum, à toi ma bien-aimée,
J’avoue combien j’aurais ardemment souhaité
Qu’avec nous tu partages les familiales joies
De ces journées dernières. Kitou, où que tu sois,
Toujours discrète, je sais que tu étais des nôtres.
J’ai sentis ta présence, toi l’invisible hôte.
Le bonheur et l’amer conjointement amis
Ont nuancé le temps, opaque vert-de-gris,
En irisés reflets arc-en-ciel et lumière,
Répondant en partie à ma souffrante prière...
(1er août 2011)
fr Poétiquement vôtre Rimes pour un amour ?