Brouillard
mardi 14 août 2012 par hanougabel
Certaines nuits encore il m’est bien difficile
De trouver le sommeil,
Ces songes, par centaines, après journées fébriles
Multiplient les réveils.
Alors sorte de brume enrobe mon chagrin,
Estompant la douleur,
Anesthésiant mon être et ses blessures sans fin,
Trompant un peu mon cœur.
Depuis ce jour d’avril, printemps de ma souffrance
(À nulle autre pareille),
Mon âme en perdition trébuche dans l’errance
De saisons qui bégaient.
D’écorchures en plaies suintant de désespoir,
Lente est la guérison.
La vie semble soudain devenue si avare
De ses bénédictions…
En moi deux personnages se disputent sans cesse
Sur mon chemin de vie :
L’un niant, aveugle, lueurs de la tendresse,
L’autre en désirant les fruits !
Liliane Gabel (Juin 2012)
fr Poétiquement vôtre Rimes pour un amour ?