Balises du destin,
Les saisons de ma vie
Dans fraîcheur vert-de-gris
Peignent mon cœur chagrin.
Ma Kitou, ma soeurette,
Les mois fuient sans retour,
Emportant ma requête :
Te revoir, mon amour.
Impitoyable attente,
Fatalité terrible,
Et retour impossible.
La guérison est lente. (...) >suite
Sur le sentier qui borde l’Arre capricieuse,
Oiseaux, fleurs et cailloux m’entretiennent de toi
Ma soeurette, et du ciel de ton regard si bleu.
Sur l’ombragé chemin où chacun de mes pas
M’amène vers ce lieu où jadis tu vécus,
Mon coeur te cherche en vain, ma Kitou qui n’est plus.
Tantôt (...) >suite
Voilà qu’un souvenir me revient en mémoire
Lorsque, tellement heureuse, je m’en revins aux sources.
Je reconnus ton pas, ni trop lent ni de course,
Et je scrutai la rue, ce jour, emplie d’espoir.
C’était bien ta démarche, ma Kitou, ma soeurette,
Qui, légère, passait, toujours aussi discrète. (...) >suite
Lorsqu’enfin l’ancien rêve que j’avais projeté
D’une maison commune, bâtisse en ma Cévenne
Se réalisera,
Je tatouerai les pierres, déjà gravées de vies
Avec doux souvenirs de toi, ma chère absente,
Et pourtant si présente.
Encore frémissante de ce vide cruel,
Je ne peux accepter que sous cette (...) >suite
Je n’ai plus rien de toi
(Mes souvenirs ? Juste des rêves),
Kitou, mon cœur siamois,
Qui m’a laissée seule sur la grève.
Furieuse ou bien tranquille,
L’Arre sans toi n’a plus de charme.
Borde à présent mes cils,
La pluie solidaire de mes larmes.
Après chaque départ,
Je retrouvais, moments (...) >suite
Seul me vient le silence
Assourdissant de mots
Se heurtant en écho
Sur mur d’indifférence.
Seul me vient le silence
Pesant de tous ces maux
Ereintant oripaux
De la désespérance.
Mon cœur muet, exsangue
S’effraie devant ce monde
Où gueulent à la ronde
En mystérieuse langue
Des êtres (...) >suite
Je voudrais de tout cœur, en cette fin d’année
Formuler à nouveau l’impossible souhait
De briser, de broyer, d’effacer à jamais
De l’absence cruelle notion d’éternité…
D’arrêter les images, souvenirs douloureux
D’une vie parallèle, et de ventre commun.
Je voudrais, en quête d’un impossible vœu, (...) >suite
Fallait-il donc que tu te contentes d’esquisses,
Créant le don de vie mais non d’éternité ?
Fallait-il donc que tu limites les délices,
En donnant d’une main pour mieux nous en priver ?
Faudrait-il donc vraiment accepter les caprices
D’un dieu qui se jouerait de notre destinée ?
Faudrait-il (...) >suite